L'origine de la Société remonte à 1859, date où fut fondée la Compagnie Belge pour la Construction de matériel de chemins de fer, par la fusion des Ateliers Ch. Evrard, de Bruxelles, et les Etablissements Parmentier, de La Croyère. Les Usines acquirent Rapidement une grande réputation et fournirent des locomotives, voitures et wagons, dans la plupart des pays d'Europe. En 1881, un changement complet fut décidé. Les usines de Bruxelles furent fermées et leur outillage transféré à La Croyère ; en même temps, une nouvelle usine était créée à Raismes, en France. La Compagnie Belge pour la construction de matériel de chemins de fer devint alors une compagnie française,sous la dénomination de « Société Franco-belge pour la construction de machines et de matériel de chemins de fer »,qui changea de nouveau en Î9Î1 pour devenir la « Société Franco-belge de Matériel de Chemins de Fer». Cette société, qui possède un outillage très complet et a adopté les méthodes de travail les plus modernes,s'occupe de la construction de locomotives, voitures à voyageurs de toutes classes, voitures de luxe, voitures métalliques, voitures pour funiculaires, tenders, wagons pour tous transports ; wagons de grande capacité à déchargement automatique, wagons frigorifiques wagons-réservoirs, wagons spéciaux pour poids lourds ; automotrices de tous modèles et remorques pour métropolitains et tramways ; caisses d'autobus, etc. ; appareils de voie ; pièces de rechange ; travaux de forge, de chaudronnerie, etc. Spécialités : Ponts métalliques démontables ; Poinçons tarés ; Matériel tri bissels; Système Algrain.La production annuelle de cette usine, qui compte environ 700 ouvriers, atteint : 15 à 20 locomotives; 100 à 120 voitures à voyageurs, et 1600 à 1800 wagons de tous types..
Voici une vue de la nouvelle image de Cora la louviere la societe Frabelmar (Cora).
L'origine de la Société remonte à 1859
En 1969, la “Société Frabelmar” (photo 12) une société franco-belge spécialisée dans la construction d’hypermarchés achète les halls industriels.Un an plus tard le site était assaini et la construction d’un vaste complexe commercial,baptisé “Cora-City”,pouvait commencer.-Le choix du lieu répondait à deux critères principaux : la situation privilégiée du site, à proximité d’un nœud autoroutier important et d’un centre ville commercial, - la confiance en l’avenir de la région du Centre et de sa capitale. Ce complexe, de plus de 12.000 mètres carrés regrouperait plusieurs services :un hyper-marché, d’une superficie de plus de 6000 mètres carrés, - une vaste galerie commerçante, dont les espaces de vente seront en priorité proposés aux commerçants de la région, - un centre de loisirs et de culture (on se souvient encore aujourd’hui du cinéma,de la patinoire,de la piste de roller skate,du café et du dancing bordant un petit étang), - un complexe hôtelier répondant aux demandes d’une clientèle d’hommes d’affaires, de techniciens belges et étrangers passant par la région du Centre ( un motel, un restaurant,une salle de banquet), - un parking pouvant accueillir plusieurs milliers de voitures13. Début juillet 1970, l’assainissement de l’ancien site industriel se terminait. La presse régionale fut conviée à assister à la démolition des deux cheminées de plus de 30 mètres de hauteur. Un représentant de la Société Frabelmar présenta brièvement les premières constructions qui laissaient entrevoir ce que serait le complexe commercial qui, selon toute probabilité, pourrait être ouvert au public à la mi-novembre 1970 ,photo n°14 En fait, l’inauguration officielle du complexe commercial eut lieu le jeudi 17 décembre 1970, en présence de S.A.R. le Prince de Liège, de représentants de différents cabinets ministériels et du bourgmestre de La Louvière. Cette inauguration fut jumelée avec les manifestations du centenaire de la création de la firme Delhaize15. Aujourd’hui, le complexe donne du travail à 350 personnes et s’étend sur près de 16 hectares. La galerie commerçante regroupe une centaine de commerçants indépendants16 De la splendeur passée de cette entreprise qui porta bien loin la réputation et le savoir-faire
Société de la franco-belge construction de matériel de chemin de fer en1881 occupé par 17.000 ouvriers
LACROYERE.BE
le hameau comprend deux quartiers distincts : La Croyère-haut, qui s'est développé autour des rues de La Flache et Parmentier, et La Croyère-bas, regroupé autour de la place Keuwet. Aux côtés d'industries diverses (laminoirs, brasserie, scierie, industrie sidérurgique, glacière, fonderies, constructions métalliques, etc., on trouve des exploitations agricoles importantes : la ferme Petit, la ferme Delplancque, la ferme Hainaut (remplacée par les laminoirs Boël), la ferme Balasse (rue des 25 francs), la ferme Mengal (rue de La Flache), etc. En 1923, le Foyer Louviérois achète un terrain de plusieurs hectares destiné à accueillir la future cité Reine-Astrid20.
Le Conseil d'entreprise extraordinaire réuni dans les 7 magasins Cora belge a livré son verdict, et il est malheureusement sans appel : l'intention exprimée par la direction est bien de procéder au licenciement collectif des 1.779 membres du personnel. Le volet immobilier, soit le magasin et les galeries détenues par Galimmo, sont vendus à Mitiska REI.On le pressentait depuis des mois, et les syndicats n’avaient pas été les derniers à s’inquiéter de la situation de l’enseigne d’hypermarchés, dernier reliquat belge de ce qui fut chez nous le Groupe louis delhaize. Et pourtant, on s’accrochait à un mince espoir, celui de pouvoir sauver ne fût-ce que les deux magasins qui étaient bel et bien rentables. Pour le faire, il eut toutefois fallu trouver un repreneur intéressé par un réseau en difficulté chronique et par un format de magasins très particulier.Selon les termes employés par les syndicats, le couperet est donc tombé ce matin. La Direction a annoncé son intention d’arrêter l’activité des 7 hypermarchés et des services de support qui les alimentent au début de l’année 2026. Ceci suppose le lancement d'une procédure Renault menant au licenciement collectif de l'ensemble des 1.779 collaborateurs employés par Cora. Par ailleurs, la société Galimmo, également contrôlée par l’actionnaire de Cora, la famille Bouriez, et qui possède les galeries commerciales attenantes aux hypermarchés Cora et gère les centres commerciaux va céder les actifs immobiliers à Mitiska REIM. Le projet vise à rénover les espaces actuellement occupés par Cora et à les subdiviser en unités plus petites afin de les louer. L’uintention est donc de permettra aux centres commerciaux de poursuivre leurs activités malgré la perte de la locomotive commerciale des hypermarchés et leur impact sur le trafic.Plus d'issue possibleDans son communiqué, la Direction attribue cette issue aux défis nombreux auxquels doit faire face la grande distribution, et à l’attraction qu’exercent les enseignes discount sur un consommateur préoccupé pour son pouvoir d’achat. Elle souligne aussi la vive concurrence du commerce transfrontalier et la perte d’intérêt du public pour la formule du “tout sous un seul toit” chère aux hypermarchés. Les injections successives d’argent frais, y compris la dernière de 30 millions d’euros, n’ont pas permis d’inverser la tendance. Ce qui condamne l’enseigne, comme le relève le communiqué “Les projections économiques futures montrent qu’un redressement à court et moyen terme n’est plus possible. Cette situation n’étant plus viable à long terme, la Direction a exploré plusieurs options dont la réalisation de nouveaux plans de relance, l’adaptation de son organisation de travail ou la révision du format de magasins. Toutefois, aucune de ces options n’apporte de solution durable pour Cora. La cession des 7 hypermarchés à un ou plusieurs repreneurs de la grande distribution a également été étudiée mais aucun d’entre eux ne s’est montré intéressé par une reprise d’hypermarchés intégrés dans les conditions actuelles de marché.”
Aprés 55ansFin de partie pour Cora, qui disparaîtra en janvier2026